Dansons sous la pluie ! |
Ces dernières années, Miami a vu une
forte augmentation de l'entrepreneuriat et des projets créatifs.
Après une décennie de croissance et d'urbanisation rapide, beaucoup
de travail reste à faire pour que Miami puisse devenir une véritable
plaque tournante pour la classe créative mondiale.
Quels objectifs à court terme et
quelles stratégies à long terme feront le plus pour attirer les
entrepreneurs et les start-ups dans cette ville?
C’est pour essayer de répondre à
ces questions que Miami organise le 13 février un séminaire sur
les écosystèmes urbains favorables à l’innovation. Les
différentes interventions vont porter sur les nouveaux modèles de
‘urban tech" qui se développent actuellement dans de
nombreuses villes à travers le monde.
Outre l’inévitable Richard Florida,
et quelques autres analystes universitaires, de nombreux
entrepreneurs viendront expliquer leurs besoins et les confronter aux
approches des politiques.
J’ai noté particulièrement
l’intervention de Brad Feld, un jeune patron de fonds
d’investissement spécialisé dans les jeunes pousses (start-up
dans le texte) innovantes et qui est donc bien au fait de leurs
besoins.
Et également un débat avec Tony
Hsieh, le patron de Zappos. Site d'e-commerce, Zappos, numéro un
mondial des ventes de chaussures en ligne, est basé à Las Vegas.
Diplômé de Harvard, Tony Hsieh est un passionné de culture client !
Ce génie américain du business a revendu sa première
société, LinkExchange, à Microsoft à l'âge de 24 ans pour 265
millions de dollars. En 2005, il investit à titre personnel dans
Zappos et en devient manager. Quatre ans plus tard, Amazon rachète
Zappos pour la coquette somme de 1,2 milliard de dollars. Tony Hsieh
(prononcez Shay) en reste le président.
Pour Tony Hsieh, la bouffonnerie, voire
les excentricités des employés doivent être encouragées au
travail. Le boss lui-même donne des soirées pyjamas... En exprimant
leur vraie personnalité, les employés penseront davantage "hors
du cadre", selon lui. La condition sine qua non pour trouver des
solutions innovantes.
Les décideurs publics vont-ils
entendre le message et créer les conditions pour que cette « folie
créative » puisse s’exprimer dans un cadre sécurisé ?
C’est là tout le paradoxe qui
fait la joie de ce métier !
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