Affichage des articles dont le libellé est Ambassadeurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ambassadeurs. Afficher tous les articles

vendredi 21 février 2014

Transformer l'essai !

L'Agence Internationale Nantes Saint-Nazaire vient de marquer un superbe essai avec le choix de la ville de Jules Verne par Hachette Français Langue Etrangère pour illustrer sa méthode d'apprentissage du français.

Tout en apprenant le français, les étudiants de 7 à 77 ans des Instituts Français et des Alliances Françaises du monde entier, vont désormais découvrir la France à travers des lieux emblématiques de la ville de Nantes (l’Eléphant, le Carrousel des Mondes marins, le passage Pommeraye, le bateau mou d’Erwin Wurm, …).
La vidéo qui accompagne le nouveau manuel de TOTEM, c'est le nom de la méthode lancée en janvier 2014 par Hachette FLE, met en scène les aventures quotidiennes de deux familles à Nantes. Le film en 14 épisodes a été entièrement tourné à Nantes pendant l’été 2013, avec des acteurs locaux.
Hachette FLE prévoit de distribuer cette nouvelle méthode dans 170 pays, sur les cinq continents, soit un potentiel de 90.000 apprentis et autant de potentiels visiteurs de la ville de Nantes pour les dix prochaines années.
Ce succès est tout sauf un hasard :  
Nantes est devenue ces dernières années une place forte de la francophonie avec plusieurs actions coordonnées des acteurs de son territoire :
  • L’Université de Nantes a mis en place un Institut de Recherche et de Formation en Français Langue étrangère (IRFFLE), structure originale en France, qui organise les cours de langue et civilisation françaises pour les étudiants étrangers. L'IRFFLE propose aussi aux étudiants se destinant à la recherche ou à l'enseignement en FLE, et aux enseignants de FLE souhaitant compléter leur formation, plusieurs masters.  
  • Nantes accueille également chaque mois de juillet le prestigieux stage de formation pour les formateurs en français langue étrangère (stage BELC (Bureau d'enseignement de la langue et de la civilisation françaises à l'étranger) organisé par le Centre international d’études pédagogiques (CIEP). Le CIEP propose plus de 2 500 postes d'assistants de français chaque année dans l'un des 20 pays participant au programme.Dans le milieu des professeurs de français on entend dire de ce stage qu’il est « le meilleur des meilleurs ». Il est une riche expérience de partage interculturel et de solide remise à niveau professionnel.
  • La Ville de Nantes est entrée au Bureau de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) ou elle anime un groupe de travail sur l’innovation et la créativité dans lequel se retrouvent des grandes villes de tous les continents.L'Association Internationale des Maires Francophones est le réseau des élus locaux de 48 pays où le français est la langue officielle, la langue de communication ou une langue largement utilisée, et qui se retrouvent autour de ces valeurs communes que sont la place des femmes dans les processus de décision, la démocratie participative ou encore la planification du développement local. Afin d’encourager la réflexion et l’action des villes francophones, l’émergence d’une expertise territoriale et l’identification de bonnes pratiques, une commission permanente de l’AIMF « Villes innovantes » a été créée en 2012, présidée par la Ville de Nantes. 
  • De nombreuses associations nantaises, coordonnées par les services de la Mairie, organisent chaque année depuis 2010 autour de la Journée internationale de la francophonie le 20 mars,  un mois de la Francophonie, qui permet de réunir autour de l’amour de la langue française, intellectuels, artistes et simples citoyens pour des moments intenses de partage, de débats et d’écoute.Nantes saisit cette occasion  pour célébrer le partage d’une langue et de valeurs communes. En 2013, l’agenda a été marqué par un colloque France-Acadie, les 21 et 22 mars, en présence d’Abdou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).Parallèlement au colloque, un village francophone rassemblant une vingtaine d’associations et différents rendez-vous culturels ont rendu compte de la culture francophone, qu’elle soit acadienne, québécoise, africaine, antillaise...
  •  En 2012, du 18 au 20 juillet, les Instituts Français du monde entier se sont retrouvés à Nantes pour  leurs Ateliers annuels. Près de 400 diplomates, conseillers culturels, responsables des alliances, instituts et centres culturels français à l’étranger, représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Culture et de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sont venus travailler pendant deux jours au développement de leurs actions.La ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti, a fait le déplacement à Nantes pour l’ouverture de ces rencontres. 
  • La mise en place d’une Maison des Echanges Internationaux et de la Francophonie espace d'information, d'accompagnement et d'écoute est destiné à développer la mobilité des étudiants nantais et  à améliorer l'accueil des étudiants étrangers ainsi que les échanges interculturels et interlinguistiques.Cette Maison des Echanges Internationaux et de la Francophonie propose différents services tels qu'un guichet unique d'accueil des étudiants étrangers (information, aide aux démarches administratives, orientation, intégration, animation culturelle et soutien linguistique), un portail de mobilité (information, échanges interculturels, motivation à la mobilité) pour les étudiants nantais, un lieu de rencontre entre étudiants étrangers et étudiants nantais, un centre de promotion la Francophonie, par la diffusion culturelle et par l'accompagnement linguistique des étudiants et des étudiants étrangers et par la formation continue des enseignants de français langue étrangère. 
    • La CCI Nantes St-Nazaire est devenue membre en 2013 de la CPCCCAF (Conférence Permanente des Chambres Consulaire Africaines et Francophones). Créé en 1973, le réseau CPCCAF regroupe 130 Chambres Consulaires (dont 20 Chambres Françaises, la Fédération des Chambres Belges et la CCI du Québec) et représente 27 pays francophones. Objectif : participer au développement du secteur privé en renforçant les capacités des organismes intermédiaires et favoriser les partenariats d'entreprises en Afrique francophone sub-saharienne.
 On voit donc se développer depuis quelques années toute une logique de territoire, d’acteurs divers qui dégagent des synergies et ces synergies permettent de multiplier les bénéfices. Nous avons ici l'illustration parfaite d'un territoire qui se met en ordre de bataille autour de valeurs partagées. 

Cette récente reconnaissance par le secteur privé de la capacité de Nantes à exister dans l’espace francophone doit maintenant être confortée par de nouvelles actions.
Marquer l’essai c’est bien … mais le transformer c’est encore mieux.

Comment les étudiants ayant appris le français avec TOTEM seront-ils accueillis à Nantes ?
Vont-ils venir remplir un réseau d’ambassadeurs qui tarde à se mettre en place ?
D’autres actions de promotion par le tournage de films sont-elles possibles ? 
Comment la Région des Pays de la Loire pourrait-elle valoriser son partenariat avec le Tamil Nadu en Inde par le tournage d’un blockbuster tamoul capable d’attirer des touristes, à l’image d’un Da Vinci Code et ses circuits de visite des sites parisiens ?  




vendredi 10 septembre 2010

un nouvel "Only Lyon" ?

Hier soir, les Nazairiens dévoilaient leur nouvelle marque
AUDACITY, Saint Nazaire, port d'attache(s) .
J'étais prêt à sortir les critiques : "voilà une sous préfecture qui veut se faire métropole, ..." et puis, devant le résultat de cette campagne, je reste coi.
Du superbe travail, la campagne dont je rêve... tout y est, la synergie et l'ancrage dans le territoire, le rappel des valeurs (mais au bon sens du terme), la communauté qui se met en place, vraiment du beau travail.
Vous trouverez sur le site de Vincent Gollain, le dossier de presse complet.
200 000 € ont été investis pour le lancement de la marque ce qui globalement peu cher. Tous les outils sont en place pour créer une véritable communauté de marque.
Est ce un hasard si Nicolas DEBON, le directeur du développement économique de la CARENE (la communauté d'agglomération de Saint Nazaire) et Clarisse ALLAIN, la coordinatrice de la marque sont tous les deux passés par LYON ? Je ne crois pas vraiment. En tout cas, chapeau pour ce travail !
J'ai retenu dans l'interview de Damien Flichy, directeur de STX Cabins, ce qui me parait être la base d'une marque de territoire.
« Il y a sur ce territoire, de grandes entreprises qui comptent au niveau international, mais également des fournisseurs et sous-traitants qui permettent à ces grandes entreprises d’exister. Tous les ingrédients sont réunis pour que tous, nous en tirions des bénéfices. » 
« Lorsque l’on ne connaît pas les entreprises qui travaillent dans d’autres domaines que le nôtre, on ne peut imaginer les synergies possibles. Or, là, ce qui est intéressant c’est que par ce réseau, il sera possible de créer des offres globales. » 
« L’outil Internet est intéressant car il permet de trouver l’information dont les entreprises ont besoin. Par exemple, les études réalisées par les services compétents et mises à disposition des véritables utilisateurs, permettent de mieux caler leur approche et cibler leur marché. »
Alors ? des critiques ? ... il en faut bien, la perfection n'est pas de ce monde !
Tout d'abord, la difficulté de googler le terme "Audacity" puisque comme l'a fait remarquer dès ce matin l'éternel chef de file de l'opposition nazairienne, ce terme fait référence à un logiciel  quasiment aussi populaire que Picasa ou Firefox. Et donc, avant de le détrôner dans un moteur de recherche, Saint Nazaire va devoir ramer sérieusement.
Par contre,  je ne le rejoins pas dans sa critique sur le sens : "Audax en globish, la langue que les anglo-saxons ont imposé au monde, la langue d'internet, fait référence à l'audition et Audacity c'est la capacité à écouter ou à produire des sons ( d'où le nom du logiciel) et pas du tout l'audace, l'innovation : un beau plantage à l'international donc !"   C'est au contraire une belle potentialité à utiliser cette capacité nazairienne à produire du (bon) son! 
Ensuite, le choix, comme Only Lyon, d'une marque strictement limitée à l'économie, même si de louables efforts sont faits pour associer la population. L'idée des containers disséminés dans la ville est plutôt sympa. Cela ouvre quelques perspectives...
Enfin, voilà qui place la barre très très haute...



lundi 19 avril 2010

"Marseille on the move"

Marseille se dote d'une marque pour mieux s'exporter
AFP - La ville de Marseille a décidé de se doter d'une marque baptisée "Marseille on the move" pour valoriser son attrait touristique national et international, a déclaré Dominique Vlasto, adjointe au tourisme, lors d'une conférence de presse.
"Nous sommes des élus mais nous sommes avant tout des commerciaux, nous allons vendre un produit magnifique et aujourd'hui, pour nous identifier, pour identifier Marseille à l'étranger, nous avons le droit et le devoir de créer cette marque qui sera attribuée par un jury (...) à celles et ceux qui travaillent à l'étranger ou avec l'étranger dans le domaine du tourisme", a expliqué Mme Vlasto.

Le vocabulaire est là, on reconnait le verbiage habituel pour vendre la marque de ville. Seulement, la marque de ville n’est pas seulement un slogan ou un logo … à preuve. Elle doit aussi être portée par la population.
« Créer une marque est plus que souhaitable pour émerger en tant que territoire identifié dans le contexte actuel, en revanche, on ne crée pas une marque forte en fonction d’une idée qu’un petit groupe se fait du territoire, fût-il un groupe d’élus ou de surdiplômés ; on construit une marque en partant de la réalité de l’existant. » nous dit Fabien Pecot sur son blog marsactu.

Stéphane Sarpeaux , dans le blog indépendant consacré à Marseille capitale européenne de la culture en 2013 réagit également : « Alors dans ces conditions, is Marseille really on the move ? Quel Américain, Anglais, Russe ou Brésilien aurait vraiment envie de passer plus de deux jours de ses vacances dans une ville qui a déclaré le couvre-feu ? »
Manifestement, la communication ne passe pas vraiment et les réactions des lecteurs de la Provence, le journal local tendent à le prouver.
Ce ne sont pas les arguments avancés par le maire, Jean Claude Gaudin qui vont faire avancer ce débat pagnolesque. Il est plutôt sur la défensive et ne convainc pas grand monde.

Un programme d’ambassadeurs va être mis en place et un jury devra décider de qui aura le droit d’utiliser le logo et le slogan dans sa communication à l’international. Quelle mauvaise idée ! Celle de penser qu’il serait possible, à l’heure du web2.0, de maitriser intégralement la communication, que les habitants ne sont pas assez grands pour se saisir de leur ville !
Même le journal habituellement bien pensant la Provence s’interroge :
« Où apposer le sceau ? Qui mérite la marque ? Qui est réellement "On the move" de 23h à 5h du matin ? C'est bien connu : un touriste la nuit à Marseille est aussi désemparé qu'un coiffeur sur un chauve. Il sera dur de trouver un lauréat dans cette catégorie. Conclusion: l'idée de créer un réseau d'ambassadeurs n'est pas mauvaise ? Encore faudra-t-il choisir les bons critères et - on insiste - ne pas "couronner" toutes les têtes. Car, à Marseille, c'est bien connu : on adore faire plaisir à tout le monde. Au lieu d'être "on the move", on risque d'être "on the mièvre."

Il sera intéressant de suivre l'aventure marseillaise... pour en tirer peut-être quelque nouvelle leçon à l'intention des métropoles actuellement engagées dans une démarche de city branding. En particulier, la remarque citée plus haut de Fabien Pécot si elle me parait frappée au coin du bon sens, n'est pas forcément partagée par ceux qui font partie du "petit groupe"!
L'analyse des réactions des lecteurs de la Provence, des différents blogs marseillais sera riche. Plus belle la vie ? A suivre donc ... dans un prochain post.

dimanche 11 avril 2010

Invest in Reims lance son nouveau site Internet : superbe !

Après avoir obtenu le Trophée de la Communication 2008 pour son site internet, Invest in Reims, l’agence de développement économique de Reims, a imaginé la construction d’un nouvel outil : http://www.investinreims.com/, développé par l’agence Horizon Bleu.
Le mot d’ordre est Design, Originalité et Ergonomie avec une interface simplifiée pour plus de clarté, regroupant les informations essentielles destinées aux investisseurs et prospects qui pourraient être intéressés par Reims.
L’objectif est avant tout de séduire et suggérer afin de donner envie d’en savoir plus et déclencher ainsi un premier contact.
Invest in Reims a maintenu sa charte graphique composée de noir et blanc symbolisant le luxe et le haut de gamme véhiculés par le cadre de vie rémois, et le jaune, rappelant que « le soleil se lève à Reims ».
La présence vidéo d’un « guide virtuel » accompagne et facilite la navigation de l’internaute sur le site.
Voilà l'info qui figure sur le blog d'Invest in Reims. Je me suis précipité pour voir ce nouveau site. Superbe ! Efficace, totalement dans la marque de Reims. 
L'argumentaire repose sur une présentation en 10 points : 
- Métropole de 715000 habitants 
- TGV à 30' de Roissy CDG
- 1ère agglomération gastronomique de France
- Meilleur site d'implantation à 45 ' de Paris 
- 1.000 ha de foncier et 320.000m2 de locaux programmés
- 35.000 étudiants
- Ville d'Art déco et UNESCO
- Pôle de compétitivité mondial Agro ressources
-3 milliards d'investissement d'ici 2013
- un réseau de 120 Ambassadeurs Prestigieux

Un peu d'exagération direz-vous ? avec 183 837 habitants, c'est la douzième ville de France par sa population (mais vingt-neuvième agglomération : 218 375 habitants). Elle est la ville la plus peuplée du département et de la région, bien que n'étant pas le chef-lieu ni du département ni de la région. Que veut dire 1ère agglomération gastronomique de France ? Mais globalement, le message porte. Un bel exemple pour se démarquer et utiliser à plein l'effet TGV.

mardi 2 mars 2010

Ambassadeurs V/S Ambassadeurs



Je viens de recevoir la dernière lettre d’Only Lyon à ses ambassadeurs, et je ne peux m’empêcher d’être encore admiratif !

Sobre, classe et efficace , le petit film d’animation mobilise le réseau autour du propos suivant :

Être Ambassadeur ONLYLYON, c'est emmener Lyon partout dans le monde !
Faire découvrir Lyon
Promouvoir Lyon dans tout ce que la ville a d'unique et d'exceptionnel : pôle économique, scientifique et culturel, qualité de vie, richesse du patrimoine, innovation, attractivité touristique, etc.
Faire venir à Lyon
Faire remonter à l'équipe ONLYLYON les informations lorsque vous détectez une opportunité de développement qui permettrait d'attirer à Lyon de nouveaux événements, des projets d'investissement, des entreprises, des talents et acteurs culturels, des touristes, etc.
Faire grandir le réseau
Contribuer au développement du réseau des Ambassadeurs en parlant autour de vous de votre rôle et de votre implication et en parrainant vos contacts personnels et professionnels.

Que dire de plus ? Avec ce film, Only Lyon devrait encore booster son programme d’ambassadeurs. 3720 ambassadeurs sont déjà inscrits, la barre des 5.000 n’est plus si loin.

Cette approche vise la participation d’un public très large, à la différence de l’approche retenue par Invest-in-Reims, qui elle privilégie une notion d’ambassadeur « efficace » en mettant en avant des réussites dont l’association au territoire peut parfois sembler capillotractée à l’exemple de Barack Obama.

vendredi 19 février 2010

Les « Fous » de DAYTON

On se souvient de la campagne des Fous de Nantes, analysée par Boris Maynadier.


Et bien le même concept est repris de l’autre coté de l’Atlantique avec cette superbe campagne de city branding mise en place par la ville de Dayton dans l’Ohio.

Il s’agit ici aussi de mettre en avant des « fous », les « Originals », « Dayton patented » c'est-à-dire des habitants de Dayton capables de montrer par l’exemple toutes les potentialités de la ville.

Cette recherche des « pépites », ces habitants qui par leur reconnaissance internationale, peuvent aider à la promotion de la ville et attirer de nouveaux talents, est un exercice indispensable.

L’exemplarité de Dayton, c’est que cette recherche n’est pas confiée à une élite restreinte, mais au contraire, c’est l’ensemble de la population qui est appelée à se prononcer sur les « originals ».

Le site internet de la ville sur sa page d’accueil renvoie sur un site dédié à la campagne. Vous pouvez nominer votre voisin qui construit des reproductions de monuments historiques avec des bois d’allumettes (Mr Pignon ?), ou votre collègue de bureau qui a breveté sa méthode de picking …

Vous pouvez aussi développer votre sentiment d’appartenance à la communauté en achetant des T-Shirts ciglés « Dayton Patented », …  Il ne manque plus que l'événement populaire fédérateur pour que le branding de Dayton soit parfait.

Voilà une vraie belle campagne, qui demande à être suivie de près (peut-être que Royal de Luxe pourrait y envoyer son géant ? ) .

mercredi 16 décembre 2009

Bienvenue dans la Créativallée

Mardi 8 décembre 2009, « Nord-Pas de Calais, la Créativallée », la marque de promotion économique du Nord-Pas de Calais, a dévoilé les résultats du baromètre IFOP sur l’attractivité entrepreneuriale de la région.

Parmi les 5 enseignements phares de l’étude IFOP, j’ai retenu la fin de l’effet «Bienvenue chez les ch’tis » sur l’image du Nord-Pas de Calais .
Pour les chefs d’entreprises et les cadres dirigeants issus d’autres régions, une tendance se dégage assez nettement : l’image du Nord-Pas de Calais, après s’être fortement améliorée au cours de l’année 2008, en passant de 55 à 70% de « bonne image » (effet « Bienvenue chez les Ch’tis »), retrouve cette année le niveau observé en 2007.

Le Nord-Pas de Calais, « la vallée de la création » en Europe :
«Nord-Pas de Calais, la Créativallée » est une marque de promotion portée conjointement par l’association Créativallée, le Conseil Régional, le FEDER, la Caisse des Dépôts et Consignations, le Conseil Général du Nord et l’ensemble des acteurs régionaux de la création-reprise d’entreprises et de l’innovation. Elle se veut à l’image de la Silicon Valley en Californie, d’où ce nom qui pour ma part me semble un peu extra-terrestre :
* CREATI renvoie pour moi à créativité et inventivité, plus qu’à création d’entreprises qui est la notion mise en avant.
Le Nord-Pas de Calais est toujours perçu comme la région de l’industrie textile, de la VAD et de la distribution, elle n’est toujours pas identifiée en territoire leader dans les domaines de l’industrie ferroviaire, des TIC et de la santé qui sont les 3 secteurs dans lesquels le Nord-Pas de Calais souhaite innover.
* VALLEE, pour une région qu’aucun grand cours d'eau ne traverse, où aucun trait du relief ne s'impose, sinon la faiblesse des altitudes, est également légèrement décalé.
Donc si ni VALLEE, ni CREATI n’évoquent rien de concret, comment la CREATIVALLEE va-t-elle pouvoir s’imposer ? C'est un point intéressant à suivre.

L’Encyclopédia Universalis nous la décrit ainsi : « L'étalement de hautes densités de peuplement et d'activités (360 habitants au kilomètre carré en moyenne, 445 dans le seul département du Nord) et l'humanisation omniprésente du paysage, qui n'ont de correspondance qu'au nord de la frontière, au Benelux ou en Rhénanie-Westphalie, lui confèrent l'unité que lui refusent les données naturelles ». C’est donc sur ces aspects humains (d’ailleurs confortés par « Bienvenue chez les Ch’tis ») que j’aurais appuyé la communication.

« Nord-Pas de Calais, La Créativallée » a pour axe fort la mobilisation autour de la culture de l’entrepreneuriat. La marque se pose ainsi en portail de l’offre régionale de l’accompagnement d’entrepreneurs et de leurs projets d’innovation.
La notoriété de la marque Nord-Pas de Calais, la Créativallée reste faible tout en s’affirmant localement. En 2 ans, la notoriété de la marque « Nord-Pas de Calais, la Créativallée » s’affirme au sein de la région. Elle augmente fortement auprès des prescripteurs économiques, en passant de 8 à 28%. Cette évolution est moins flagrante auprès des dirigeants d’entreprises habitant hors de la région, mais tout de même perceptible, passant de 5 à 8%.
Le programme ambassadeurCe programme ambassadeur, auquel je n’ai pas pu me connecter car ma version d’adobe Flash Player n’est pas à niveau, (ce qui est un peu dommage) est un bon programme, avec tous les ingrédients qui permettent la réussite :
- un message clair et simple,
- des engagements eux aussi simples et compréhensibles
- une animation autour de la communauté des ambassadeurs et un sentiment d’appartenance fort.

Co-initiateurs et premiers ambassadeurs de « Nord-Pas de Calais La Créativallée », Emmanuel d’André, ex PDG de 3 Suisses International, et Pierre de Saintignon, Vice-président du Conseil Régional en charge du Développement Economique soulignent :
« Notre mission est celle d’un capteur et d’un diffuseur des « bonnes nouvelles », de nos atouts, de nos success stories à travers le déploiement d’un réseau d’ambassadeurs. L’enjeu est que notre région sache conserver ses créateurs repreneurs d'entreprise, ses chercheurs, ses talents et en attirer d’autres. A 15 mois de notre lancement, nous venons de passer le cap des 500 ambassadeurs, responsables politiques, étudiants, chefs d’entreprise.... »

Dès que j'aurai réussi à m'y connecter, j'essaierai de prendre ce programme au sein du benchmark européen sur les programmes ambassadeurs que je commence à mettre en place.

lundi 26 octobre 2009

Marseille 2013 mobilise ... des ambassadeurs

L’appel est lancé. Marseillais, préparez-vous à 2013 ! commerçants, artisans, entrepreneurs : devenez Ambassadeurs de votre ville !
1- Appartenir à sa ville et le montrer :
Quel plus beau sentiment d’appartenance à une métropole que de se voir décerner le titre d’ « Ambassadeur » de celle-ci.
La proposition émane de la confédération générale des petites et moyennes entreprises des Bouches-du-Rhône (CGPME13) et de la Ville de Marseille, elle est dédiée aux chefs d'entreprise et commerçants marseillais.
Les richesses économiques d’une métropole comme Marseille sont souvent dissimulés entre les murs des entreprises. Il est donc normal de se tourner vers ces acteurs pour leur demander de promouvoir le patrimoine de la ville en devenant ambassadeurs dans les domaines comme la culture, l’économie, l’histoire. Il s’agit pour les entrepreneurs et salariés marseillais d’être au cœur du projet de développement de leur ville. Selon les initiateurs du projet, être ambassadeur de sa ville, c’est dynamiser son commerce et l’activité économique de la région toute entière.
2 . Favoriser l’attractivité et l’accueil de Marseille
Le but fondamental de cette opération d’image est de permettre aux chefs d’entreprises et commerçants de favoriser l’attractivité et l’accueil de Marseille.
Grâce à des cessions de formation spéciales, les acteurs pourront devenir de vrais porte-parole du dynamisme de la cité. Les formations porteront sur les thèmes de la culture, des quartiers, des lieux incontournables, des fêtes, des manifestations. Il sera également question de gastronomie, de sport, d’économie et d’histoire en plus des quelques notions de d’anglais de communication et d’accueil.
Suite à cette formation de 5 jours, ils seront officiellement labellisés « Ambassadeur de ma ville ».
En mobilisant autant d’énergie et en créant une certaine ferveur, Marseille peut se préparer à être Capitale Européenne de la Culture.
Voilà ce que j'ai découvert sur le portail des entreprises de Marseille. Si je suis un fervent partisan des programmes ambassadeurs car je suis persuadé que cette démarche est essentielle à l'attractivité d'une ville, je pense qu'il faut aussi investir dans l'animation du programme.
La communauté des ambassadeurs est précieuse. A l'image d'ONLY LYON, des soirées spécifiques, des "goodies" (je ne sais pas comment on le dit en marseillais... ) ne paraissent manquer pour véritablement créer ce sentiment d'appartenance.
Je crains que les 5 jours de formation proposés pour bénéficier du label ne décourage plus d'un. Il n'empêche que je serai très intéressé pour suivre la mise en place de cette nouvelle communauté d'ambassadeurs.