dimanche 22 mars 2009

Qu'est ce qu'une capitale européenne ?


Ce week-end j'étais à Rennes pour assister aux débats organisés par Libération

j'ai noté quelques réflexions intéressantes en particulier sur la métropolisation et la réforme territoriale.

Pour Jean Paul Huchon, une métropole c'est avant tout un lien avec les grands équipements de transports qui ouvrent sur le monde, c'est du foncier disponible qui permet l'implantation d'activités économiques, c'est un réseau de transports internes performants, c'est également la possibilité de disposer d'une intelligence concentrée et enfin c'est un lieu évenementiel et culturel. Le débat a porté ensuite sur le Grand Paris et les villes mondiales plutôt que strictement européennes.

Nicolas Beytout a synthétisé de manière intéressante la réflexion, en classifiant par thèmes les caractéristiques des villes. Cette classification me semble utile lorsqu'il s'agira de mettre en avant les atouts de la ville à promouvoir.

Il a dégagé 4 grands thèmes:

  • l'économie, c'est à dire la capacité d'un endroit à faire vivre des entreprises, à attirer des talents, des entrepreneurs,...

  • la société, c'est à dire la capacité à faire vivre ensemble dans de bonnes conditions de sécurité physique et juridique, de capacité à éduquer

  • l'art de vivre , autour de la culture, de l'environnement mais aussi de la météo

  • l'urbanisme : le cadre de vie quotidien les transports, les infrastructures, le logement,...


C'est une réflexion que j'ai retrouvé le lendemain en écoutant :

  • Gérard Longuet définir les fonctions des collectivités territoriales autour du foncier (l'offre de territoire, l'organisation spatiale des activités,...) de la fluidité de l'espace (organiser les échanges des biens et des personnes) et de la cohésion sociale (mécanique d'intégration)

  • et Daniel Delaveau le maire de Rennes exprimant le besoin de régions plus fortes et de métropoles plus puissantes.

Comment Nantes et Rennes vont-elles pouvoir s'organiser pour se développer harmonieusement sans se cannibaliser, voila certainement une des questions importantes de ces prochaines années. Ni l'une ni l'autre n'atteignent aujourd'hui le seuil du million d'habitants qui est le minimum requis pour jouer dans la cour des grands. L'expérience des coopérations déjà existantes au niveau de grandes villes européennes doit éclairer les choix à venir. En tout cas, les 2 maires semblent s'être déjà engagés personnellement dans ce travail.



vendredi 20 mars 2009

Osons le bonheur

Osons l’ambition d’œuvrer à la mise en œuvre d’une recherche do

"Osons l’ambition d’œuvrer à la mise en œuvre d’une recherche documentée sur les éléments du bien être individuel aujourd’hui, et celui en conséquence des mœurs du vivre ensemble et sur ce qui permet aux individus de rencontrer le bonheur ? "

Comment la ville peut-elle répondre à cette aspiration de l'individu ? Et comment, nous poserons nous la question ensuite, peut-elle se mettre en scène pour attirer et donner envie d'y vivre ?

Osons l’ambition d’œuvrer à la mise en œuvre d’une recherche do

Depuis la naissance de la notion moderne d’urbanisme, à la fin du XIXème siècle, la recherche théorique du bonheur de tous les habitants s’est conjuguée avec la course au profit de quelques uns.

Au XIX° siècle, l’expansion de la société industrielle et la poussée de l’exode rural qui l’accompagne crée une nouvelle vision de la ville.

La cité médiévale va définitivement disparaitre, chassée par l’arrivée de nouveaux moyens de production et de nouvelles fonctions. La réalité des grandes villes (Londres passe de 860.000 habitants en 1800 à 1.900.000 en 1841 et à 4.200.000 en 1891 !) est telle que de nombreux auteurs se penchent sur la situation souvent indigne de la population.

Les humanistes dénoncent les conditions sanitaires et l’état de délabrement physique et moral dans lequel se trouvent les prolétaires, tandis que les politiques s’appuient sur l’étude des conditions de vie des ouvriers pour dénoncer la société industrielle.

Les nouvelles conditions de production amènent une nouvelle organisation de la ville basée sur la spécialisation relativement poussée des secteurs urbains, associée à une rationalisation des voies de communication, chassant au passage les habitants traditionnels.

C’est le baron Haussmann qui perce les grandes artères parisiennes, c’est la création de quartiers d’affaires (la Bourse), de quartiers d’habitation privilégiés et le déplacement à la périphérie des industries qui s’installent dans les faubourgs, tandis que les ouvriers et les classes moyennes investissent la banlieue. C’est l’apparition des grands magasins, des grands hôtels, des grands cafés !

Face à l’anarchie de l’urbanisation, une réflexion s’engage, le plus souvent dans l’imaginaire, faute de pouvoir lui donner une forme pratique. C’est l’époque des constructions des cités utopiques (Owen en Angleterre, Fourrier, Proudhon en France). La réflexion sur les besoins et les désirs de l’homme va déboucher pour certains sur la définition d’un individu type pour lequel il va falloir trouver les conditions de logement les plus adaptées.

Deux conceptions s’affrontent au sein de cette école de l’individu type, entre la solution collective du phalanstère et la solution individuelle de la petite maison. Les quelques réalisations concrètes, telles le Familistère Godin à Guise échouent à la fois par le caractère finalement très contraignant de cette conception, et par leur trop grand éloignement avec le modèle socio-économique dominant.

Un autre mouvement plus anglo-saxon, s’intéresse non pas à l’individu mais au groupe, cherchant à recréer ce qui fait lien, à reconstituer la cité antique. Là, pas de standard, chaque bâtiment exprime la spécificité de l’individu. L’accent est mis sur la beauté des bâtiments communautaires et culturels qui créent une âme collective.

« L’urbaniste n’est pas autre chose qu’un architecte », affirme Le Corbusier

Au début du XX° siècle, la réflexion urbanistique devient affaire de spécialistes, au lieu de continuer à être l’œuvre de généralistes, historiens, économistes, politiques,… Elle perd ainsi son insertion dans une vision globale de la société et devient une technique a-politique.

Les trois courants de fond imaginés précédemment (type collectif, type individuel et communauté) vont cependant se retrouver et s’opposer tout au long du XX° siècle.

Le mouvement des C.I.A.M. (Congrès Internationaux d’Architecture Moderne) réunit des européens tel que Gropius, fondateur du Bauhaus1, Le Corbusier, … et des représentants des Etats-Unis, du japon, du Brésil,… Il va déboucher sur la Charte d’Athènes, manifeste progressiste.

Il faut que la ville du XX° siècle accomplisse à son tour sa révolution industrielle, mettant en œuvre des matériaux nouveaux tels que l’acier et le béton et la production standardisée en série.

« Tous les hommes ont les mêmes organismes, les mêmes fonctions. Tous les hommes ont les mêmes besoins » Le Corbusier (Vers une architecture p.108).

La Charte d’Athènes analyse les besoins humains universels dans le cadre de quatre grandes fonctions : habiter, travailler, circuler, se cultiver le corps et l’esprit.

C’est sur cette base que va se construire le type idéal de l’établissement humain. A condition qu’il soit efficace, le même plan de ville peut être adapté partout dans le monde, niant toute spécificité au site (la technique permet de gommer les aléas naturels) et à la culture (au nom d’une rationalité et d’un esthétisme universels).

Pour répondre à ce besoin, on retrouve les deux types d’habitat individuel avec la petite maison basse (majoritairement anglo-saxonne) et l’immeuble collectif géant.

Le modèle le plus élaboré sera la « cité radieuse », unité d’habitation construite pour abriter le même nombre de famille, offrant les mêmes services collectifs et les mêmes organes que ce soit à Marseille, à Rezé ou à Berlin.

La standardisation est portée à son comble dans les logements qui deviennent chez Le Corbusier un appartement-type, à fonctions classées dans un espace minimum intransformable. Force est à l’occupant de se plier au schéma de circulation et au mode de vie que ce logement implique, et dont l’architecte a déduit qu’ils étaient les meilleurs possibles.

Ce ne sera pas le cas au Havre par exemple ou Auguste Perret prévoit, au contraire, que les cloisons intérieures pourront être adaptées aux besoins de chacun, en créant des immeubles avec un seul poteau porteur à l’intérieur de l’appartement, laissant aux occupants la liberté d’organiser les cloisons selon les besoins de la famille.

Le mouvement des cités jardins2, à l’opposé, vise à reconnaitre l’individualité. La ville idéale est tout d’abord à taille humaine (maximum 30.000 habitants), et ne peut s’étendre que par la création d’un nouveau centre à une distance suffisante et qui deviendra lui–même une nouvelle ville. Chaque cité occupe l’espace de manière différenciée, tenant compte de la topographie particulière et de l’histoire. Le modèle vise à développer les relations inter-personnelles par des espaces publics confortables.

Enfin, des Etats-Unis nous vient la vision de F.L. Wright où la ville est dispersée. Le logement est individuel, les différentes fonctions sont assurées dans des petits centres spécialisés. Toutes ces cellules sont reliées entre elles par un abondant réseau de routes terrestres et aériennes. L’isolement n’a de sens que s’il peut être à tout moment rompu.

Vers un aménagement humaniste à partir de la fin du XX° siècle :

La critique des constructions issues de la Charte d’Athènes, en particulier celles liées à la reconstruction après la 2° guerre mondiale et au boom économique des 30 glorieuses, vise essentiellement l’arbitraire des principes et le dédain de la réalité concrète.

L’écossais Patrick Geddes, veut réintégrer la complexité de l’humain dans la démarche de planification urbaine. « les urbanistes sont habitués à penser en termes de règles et de compas, comme une matière qui doit être élaborée par les seuls ingénieurs et architectes, pour les conseils municipaux. Mais le vrai plan est la résultante et la fleur de toute la civilisation d’une communauté et d’une époque » Cities in evolution p.211

Aujourd’hui, le recours à l’ensemble des sciences tend à devenir la condition préalable à tout aménagement, mais la somme des renseignements collectés ne définit pas pour autant la solution idéale.

Le « zoning » strictement appliqué aboutit à des quartiers qui ne sont utilisés qu’à heures fixes. A son encontre, le principe d’hétérogénéité en milieu urbain se dégage de plus en plus. Aux fonctions de transport individuels, les transports collectifs et les déplacements doux redonnent un sens du partage plus apaisé de l’espace public.Aux grands axes de circulation se substituent des rues mélangeant bureaux, commerces, habitat, ….

De cette première partie, je conclurai que l’architecture productiviste du XX° siècle correspondait au modèle de la société industrielle. Le souci de produire de manière standardisée, de produire du beau mais en masse répondait à des préoccupations de développement rapide. Ce modèle peut peut-être être encore une réponse aux besoins de certains pays africains ou asiatiques.

En ce qui concerne l’Europe occidentale et plus largement les pays dits développés, le modèle dominant de production s’est largement tertiarisé et le traitement des données à remplacé celui des matières.

Il faut donc proposer de nouvelles solutions urbaines qui intègrent ce changement et inventer la ville de l’internet comme il y a eu la ville du Moyen Age, celle de la Renaissance, celle du capitalisme industriel, … En particulier la logique de déplacement pour se rendre sur le lieu de production n’est plus la même. Le travail posté, les horaires fixes seront de plus en plus remplacés par une grande flexibilité des horaires et des lieux de production. Par contre le besoin d’échange interpersonnel, la volonté d’implication du citoyen dans la vie de la cité vont croitre. Les réseaux physiques ou virtuels vont donc prendre une importance grandissante et les zones qui auront su anticiper ces évolutions pourront bénéficier d’un avantage certain.

mercredi 18 mars 2009

BELFAST

La nouvelle image de Belfast s'appuie sur la lettre B qui se transforme en coeur.
Elle s'accompagne de messages comprenant le mot BE tels que Be welcome, be vibrant, be part of it , ... qui incitent le visiteur à participer à l'expérience de Belfast.

L'image du coeur a été choisie pour représenter les qualités d'accueil des Irlandais qui font de cette destination une place privilégiée.
"This city doesn't have wall to wall sunshine. It doesn't have miles of miles of golden beaches. It doesn't have iconic buildings like Paris or New York. But, in my opinion, we have the best people in the world and that is our strength. " déclare le maire.

Nous sommes ici dans la fusion entre la ville et ses visiteurs.

dimanche 15 mars 2009

Chennai


Le city branding est vraiment une préoccupation universelle. Sawaan Ebe, un jeune créatif indien propose aux autorités de Chennai un logo pour identifier la ville.
Outre les différentes déclinaisons classiques du logo sur T Shirt et autres casquettes, il met sur son blog un fichier développant son argumentaire.
Mais qu'est ce que ce logo traduit de la réalité de Chennai aujourd'hui ? Quelles sont les valeurs qui le sous tendent ?
Cette ville de la cote sud est indienne est le premier centre cinématographique indien (devant Bollywood), un centre important de production automobile. Le bord de mer attire les informaticiens qui quittent une Bangalore polluée et devenue invivable par manque de planification urbaine, mais aussi les chercheurs de l'Institut Indien de Technologie.
Les caractères tamouls du logo rappellent l'histoire riche de la ville, le signe en haut à droite symbolise la joie de vivre qui caractérise cette ville tandis que la vague et le bleu veulent donner une sensation de fraicheur.


les agglos françaises au MIPIM 09

La représentation des agglomérations françaises de plus de 100.000 habitants au MIPIM 2009
en rouge, celles qui se présentaient seules, en vert celles qui se présentaient en alliance, en noir celles qui n'étaient pas présentes.


Unité UrbainePopulation Nbre de communes
1Paris 9644507396
2Marseille-Aix-en-Provence 134977238
3Lyon 1348832102
4Lille100090083
5Nice 88878450
6Toulouse 76109072
7Bordeaux 75393151
8Nantes 54493224
9Toulon 51964026
10Douai - Lens 51872768
11Strasbourg 42724520
12Grenoble 41933434
13Rouen 38986237
14Valenciennes 35739561
15Nancy 33136337
16Metz 32252647
17Tours 29763123
18Saint-Étienne 29196017
19Montpellier 28798111
20Rennes 27226310
21Orléans 26329219
22Béthune 25919860
23Clermont-Ferrand 25854117
24Avignon 25358022
25Le Havre 24854714
26Dijon 23695315
26Dijon 23695315
27Mulhouse 23444519
28Angers 22684331
29Reims 2155817
30Brest 2100558
31Caen 19949018
32Le Mans 19482512
33Dunkerque 19117311
34Pau 18141347
35Bayonne 17896520
36Limoges 1732997
37Pointe-à-Pitre-Les Abymes 1717737
38Perpignan 16267811
39Amiens 16081510
40Saint-Denis 1581392
41Nîmes 1488896
42Saint-Nazaire 13688610
43Annecy 13681515
44Fort-de-France 1347274
45Besançon 13437611
46Thionville 13048012
47Saint-Pierre 1292382
48Troyes 12894517
49Poitiers 1193718
50Valence 1174489
51Lorient 1161745
52La Rochelle 1161578
53Chambéry 11345718
54Montbéliard 11305921
55Genève-Annemasse 10667321
56Calais 1048527
57Angoulême 10374616


samedi 14 mars 2009

Devinette


une petite devinette :
c'est où ? la ville pour moi qui transforme mes rêves en argent ? j'ai déjà oublié tellement c'est beau .
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Dijon

Je n'ai pas bien compris où se situait Dijon . Le mercredi, ils étaient sur le stand de la métropole Rhin Rhone (plutôt une bonne idée comme je l'ai dit par ailleurs) le jeudi, je les retrouve seuls au détour d'un couloir, s'ennuyant ferme à force de monter dans l'ascenseur. La cohérence a du bon.
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Gadgets

Comment quitter le MIPIM sans emporter un gadget souvenir ? Sans conteste, le plus kitchou est celui-ci, offert par l'agence d'investissement d'une région polonaise et qui permet d'économiser sou à sou pour venir s'établir dans les plaines de l'Est.
Sans compter les sempiternels crayons (toujours utiles), la tendance était au collier pour vos badges, clés USB et autres portables, j'ai dû en récupérer une bonne vingtaine sans me forcer.
La documentation papier offerte sur les stands, c'est bien, mais à la fin de la journée les 20kg de bagage avion sont vite atteints. La clé USB me parait aujourd'hui le support le plus adapté avec le CD . Ce dernier permet d'exprimer un peu plus de créativité. Je donne une palme à Varsovie qui à l'appui de son slogan "grandissez avec Varsovie" offre un CD dans une pochette rectangulaire qu'il faut tirer vers le haut pour sortir le CD.
Dans la série des cadeaux décalés, dont je me demande quelle est la part vraiment consciente de provocation, j'ai noté :
un petit yoyo en bois pour le plateau de Massy Palaiseau, Versailles, Saclay .... qui est une des plus grandes concentrations de matière grise en France.
un stop goutte pour Bordeaux "be innovative". Le vin est bien sûr le symbole de Bordeaux, mais est-ce vraiment le positionnement unique ? De même que le stop goutte (cette petite rondelle en alu que l'on glisse dans le goulot de la bouteille de vin pour éviter de tacher sa nappe blanche) ne m'est pas apparu comme particulièrement innovant .
Vilnius tient bien son rôle de capitale européenne de la culture avec des lunettes en bois découpées au laser, Le Havre joue sur le décalage entre ses projets actuels et une vieille télé dans laquelle il faut appuyer sur un bouton pour faire défiler quelques diapositives (nostalgie des années 60? )
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Ramboll

Il n'y a pas que des villes ... les consultants sont également là pour proposer leurs services
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Eco métropoles


Autre tendance de fond, les éco-projets . Une ile au large de Bakou se présente même comme la première ville totalement neutre en carbone. Les éco-quartiers fleurissent aux quatre coins de l'Europe, les transports doux sont mis en avant.
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profiter de Cannes


Très belle initiative de l'alliance des villes normandes (Le Havre, Caen et Rouen) qui se sont alliées pour nous offrir "la plus belle vue sur Cannes" un espace en terrasse qui profite de "l'effet Cannes" . Un bel ensemble qui présente une cohérence certaine, la Normandy avenue, une fois qu'on l'a trouvée donne envie de s'attarder.

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jouer l'alliance



Jouer les alliances entre villes est une tendance de fond au niveau européen. Glasgow et Edimburg collaborent ensemble pour mieux combattre (collaborate to compete), Copenhague et Malmö ont construit un pont pour les relier, les villes allemandes commencent à s'y mettre. Une expérience m'a paru intéressante, celle de la métropole rhin rhône . Il s'agit d'une petite dizaine de villes de l'est de la France qui seules n'ont aucune chance d'exister, mais qui s'essaient à la synergie et ainsi peuvent espérer atteindre une taille critique suffisante. Quelle organisation se met en place ? Quelles compétences pour cette métropole aujourd'hui largement virtuelle ? il semble que ce soit la culture et le développement économique, mais qui des transports et de la desserte interne de cet espace?

THE RHINE-RHONE METROPOLIS : An interregional, cross-border cooperation network bringing together the towns and cities of Basel (Trinational Eurodistrict of Basel), Mulhouse, Belfort, Montbéliard, Besançon, Dijon, Chalon sur Saône, Le Creusot/Montceau les Mines and Neuchâtel.


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Birmingham

Un projet: être une grande ville
et un slogan "une ville globale avec un coeur local"
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metropoles

La plupart des grandes villes françaises étaient présentes (Paris, Lyon, Marseille, Lyon, Lille,Nice,Nantes,Bordeaux, Montpellier,)...à l'exception de Strasbourg. Les villes allemandes avaient une forte présence, beaucoup de villes anglaises, quelques italiennes (Milan, Turin, Venise, ....) ainsi que des villes d'Europe de l'Est.
Les choix de stratégie commerciale étaient très différenciés. Les allemands avaient des stands très dépouillés, rassemblant quelques panneaux autour d'un bar offrant bretzels et bière tandis que les anglais avaient loué des bateaux (Liverpool, Birmingham,...)

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Paris



Paris Région avait fait les choses en grand ...
Outre le marquage sur toutes les sacoches distribuées aux participants, affirmant ainsi fortement son statut de capitale du pays organisateur du salon, deux grandes tentes présentaient les projets des villes d'Ile de France.
Par contre, à l'inverse de Londres ou le design anglais était bien présent, il en ressortait ici une impression de fouillis . Pas de ligne directrice, pas de logique sur ce stand... cela traduit certainement une certaine réalité que les débats sur le grand Paris ne démentront pas.
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Homo politicus


La présence d'un élu sur le stand permet de gonfler la fréquentation (ci dessus Alain Juppé et Christian Estrosi). La plupart des grandes villes françaises envoient leur maire pour présenter les projets.
J'ai assisté à celle de Bordeaux . Une vision ambitieuse, présentée très clairement par le maire qui a donné sa définition d'un éco quartier en quatre points :
1er- une belle qualité architecturale, ce n'est pas nécessairement quelque chose de triste
2ème- une haute qualité de vie et d'usage des batiments
3ème- donner les moyens à la population de ne pas se servir de sa voiture, développer des transports en commun en site propre
4ème - une mixité des usages (habitat/emploi) et mixité sociale avec une proportion importante de logements sociaux,
et enfin cerise sur le gateau (même si nous étions encore en hiver ) la présence d'espaces verts le plus nombreux possible.

Bordeaux sort de son cul de sac au bord de l'Atlantique avec l'arrivée annoncée de 3 lignes de TGV qui vont être très complémentaires et ouvrir Bordeaux sur Paris (2h), Toulouse (1h) et Madrid (3h) . Voilà qui peut booster l'attractivité de cette ville . La multi connectivité est en effet un facteur fort . Nantes, sa rivale sur la côte atlantique n'a qu'à bien se tenir. Toulouse aussi ...
Par contre point faible de ce dispositif, la liaison entre les rives droite et gauche. Il n'y a aujourd'hui qu'un seul pont en ville (et deux ponts de rocade) . Le projet en prévoit deux nouveaux... mais le classement au patrimoine mondial de l'Unesco qui a été un atout devient maintenant une contrainte supplémentaire .
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toujours Lyon


Encore une bonne idée de Lyon, si votre interlocuteur n'est pas présent sur le stand au moment de votre passage, vous pouvez quand même prendre sa carte de visite. Un tableau avec photos et fonctions permet de selectionner la bonne personne et de la contacter ultérieurement.
Au passage, votre badge est bipé, ce qui leur permet de vous recontacter et de faire une analyse des personnes intéressées.
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le top !


Ne regardez pas plus loin... c'est à Lyon et seulement à Lyon ! On pourrait imaginer ensuite un stand immense, et bien pas du tout. Une entrée quasi privatisée, et juste un petit coin, oui mais avec son morceau de terrasse (on est à Cannes et on ne l'oublie que dans les sous sols) voilà le stand de Lyon. Sa voisine Saint Etienne avait choisi plus grandiose, juste en face des villes allemandes. Qui a vu ce stand ou il fallait grimper 4 marches pour accéder alors que les voisins offraient de larges bars ? Alors que Lyon ... chapeau ! vraiment la classe, loin du bling, bling . Un petit bar, la terrasse déjà citée pour traiter les affaires loin des oreilles indiscrètes et quand même quelques beaux projets .
Only Lyon, il y a vraiment qu'eux pour un si beau coup. En parlant d'Only Lyon, j'ai eu le sentiment que la marque s'ouvrait puisque maintenant c'est only you : une série de 4 brochures ciblées par public (entreprises, hotellerie, ...) disponibles en français et en anglais .
L'aspect exclusif qui pouvait être reproché à la marque va-t-il s'effacer petit à petit ?
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Nantes Saint Nazaire


Le stand de Nantes Saint Nazaire ... sobre, mais fonctionnel . Pas de grandes nouveautés cette année, mais succès toujours assuré avec le bar à huitres (le seul de tout le salon, une vraie originalité qui se paie au prix fort en négociations avec l'organisateur Reed Midem).
Il faut être présent tous les ans, sinon l'emplacement est perdu! L'an prochain les politiques viendront certainement promouvoir de nouveaux projets.
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maquettes



quelles soient de bois, en couleur, animées , les maquettes sont encore le meilleur moyen de faire prendre conscience des projets immobiliers.
Le premier prix revient certainement à Londres qui couple sa maquette avec une application interactive permettant de visualiser les projets, leur emplacement et les détails techniques .
La palme du grandiose reste toutefois aux projets russes ou arabes ... dont je me pose encore la question de la part de rêve et de réalité dans ces immenses complexes.
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