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dimanche 20 novembre 2011

La marque de Nantes se découvre

 
Directeur de la nouvelle agence chargée de la promotion de Nantes et de Saint-Nazaire à l'international, Christophe Le Bret a dévoilé en octobre dernier  la signature "Nantes just imagine.com", conçue par l'agence de communication nantaise Moswo. Censée doper l’attractivité du territoire à l’étranger, son action reposera essentiellement sur le développement d’un site web qui permettra d’alimenter « les ambassadeurs de Nantes, de fidéliser, de mesurer les retours ». Il faudra encore patienter jusqu'en décembre pour voir naitre les sites qui permettront de faire vivre cette nouvelle communauté : un portail web, un blog et un extranet.
Pourquoi avoir choisi un ".com" ? à mon avis, un ".fr" aurait permis aux étrangers de mieux repérer Nantes sur la carte du monde. Cela aurait permis également de mieux affirmer une volonté d'appartenir au "Club France"  En mutualisant ses forces avec celles des autres métropoles, Nantes pourrait à l'image des villes allemandes aller chasser en troupeau... 
Et puis rêvons un peu, puisque Nantes souhaite afficher une forte ambition européenne pourquoi ne pas afficher un ".eu" ? 
Cette terminaison cumulerait les avantages : situer géographiquement Nantes dans le monde (c'est une ville européenne), et apparaitre dans le courant, ce que suggère aujourd'hui le ".com" pour la population locale.

samedi 29 mai 2010

Nantes, capitale MONDIALE du Muscadet !



A l'invitation de la Maison des Vins de Loire et de la CRCI des Pays de la Loire, j'ai assisté à la soirée de lancement de la campagne « Nantes, capitale mondiale du Muscadet »
Une démarche très intéressante de la part des producteurs de ce vin qui est vendu aujourd'hui dans 93 pays dans le monde.
Les producteurs de Muscadet ont bien compris que dans la bataille mondiale du vin, ils ont des atouts très forts qui vont leur permettre, s'ils savent bien s'organiser, de tirer leur épingle du jeu.
Il s'agit d'un vin blanc de teneur alcoolique moyenne (aux alentours de 12°) qui convient donc parfaitement aux nouvelles tendances internationales de consommation pour un public plutôt féminin et en dehors des repas.
C'est un vin mono-cépage, le melon de Bourgogne, qui n'est planté que dans la région nantaise ce qui le rend très spécifique, à l'inverse de sauvignons ou autres chardonnay que l'on retrouve dans de nombreuses régions.
Le nom de « Muscadet » est, d'après les enquêtes réalisées par ces producteurs, un des 10 noms de vins les plus reconnus par les consommateurs dans une liste.
Ils ont besoin pour pouvoir se développer sur le marché international d'un ancrage fort de la marque d'où le nom de leur campagne sur « Nantes, capitale mondiale du Muscadet ».
Ils nous ont expliqué également le besoin d'ancrage local en repositionnant le Muscadet dans le cœur des nantais pour les transformer en ambassadeurs de la marque. Fini le vin courant qui ne servait qu'à accompagner le plateau de fruits de mer et bienvenue aux découvertes de qualité dans un vignoble qui met en avant ses différents terroirs et appellations communales.
Ce qui m'a frappé dans cette démarche, c'est la confirmation du rôle que joue la société civile dans la marque du territoire. Loin des technocrates qui réfléchissent abstraitement sur un concept de marque, les acteurs ont vraiment besoin d'un territoire leader pour accompagner leur développement. Alors, las d'attendre, ils prennent la main, d'où le risque très fort de divergence entre un territoire pensé dans des bureaux et le territoire réel de vie.




mercredi 7 avril 2010

Nantes lance sa force de frappe : bombe H ou simple pétard ?

Jean Marc Ayrault, le député maire de Nantes, a annoncé en fin de semaine dernière le regroupement des structures touristiques de l’agglomération nantaise sous une seule bannière.

L’office du tourisme de Nantes Métropole, la SEM Nantes Culture et Patrimoine qui gère à la fois le Château des Ducs de Bretagne et les Machines de l’Ile (dont leur fameux éléphant, qui s’inscrit de plus en plus dans l’image de la ville) ainsi que Estuaire, la biennale d’art contemporain (qui débouchera à l’issue de la 3° édition en 2011 sur un des plus grands parcours d’art moderne d’Europe, entre Nantes et Saint Nazaire) sont regroupés sous une seule structure.

A terme, cette structure doit également intégrer le musée des Beaux Arts de la Ville et le Mémorial à l’Abolition de l’Esclavage (qui seront livrés en 2012).
Quels sont les progrès attendus de ce regroupement à l’horizon 2011, selon l’argumentaire de Jean Marc Ayrault ?
- Plus de lisibilité grâce à une stratégie de promotion forte et cohérente auprès du grand public, déclinée à partir de la stratégie de marque du territoire en cours d’élaboration :
o Pour toutes les communes de la Métropole nantaise en tant que destination touristique d’agrément internationale, nationale et locale
o Et pour chacun de ses équipements/sites phares (actuels et futurs), dans le respect de la vocation première de chacun qui constitue leur force et leur identité, qu’elle soit patrimoniale, culturelle, artistique, ou de loisirs.
o Au bénéfice de toute la filière économique (hôteliers, restaurateurs, gestionnaires privés d’équipements touristiques et de loisirs…).
- Plus d’efficacité grâce à une stratégie marketing forte qui s’appuie sur les complémentarités pour concevoir, assembler et commercialiser l’offre touristique du territoire. Et donc plus d’impact dans nos actions de promotion à l’international.
- Plus de simplicité d’accès pour tous les publics et une meilleure gestion des fonctions de réservation grâce à une centrale de réservation unique, quel que soit le type de besoin (résidents et touristes particuliers, touristes d’affaires).
- Plus de sens et de force avec un seul acteur identifié et légitimé : pour piloter les équipements phares du territoire, valoriser, promouvoir la destination à l’échelle nationale et internationale ; pour animer, coordonner et « entraîner » tous les professionnels du secteur.
- Une meilleure capacité d’évaluation et d’observation grâce au recentrage des acteurs et des moyens publics alloués.

Cette stratégie vise clairement le marché touristique grand public.
Comment va-t-elle s’articuler avec la conquête des autres marchés (tourisme d’affaires, attractivité des investissements et des talents, …) ?
Comment s’intègre l’Office de Tourisme de Saint Nazaire, ville avec laquelle Nantes travaille sur une marque commune ?
Ne parlons pas de celui de La Baule, une des rares destinations de l’Ouest connue au niveau européen, alors qu’une démarche de travail commun avait été initiée au niveau du tourisme d’affaires par un organisme de promotion commune des centres de congrès.

Cette stratégie ne rentre pas totalement dans le modèle plus intégré de marque de territoire au sens développé dans ce blog puisque les 4 axes Invest, Study, Visit et Live ne s’y retrouvent pas. Le nouvel organisme agira sur une partie de Visit et une partie de Live avec un impact espéré sur les 2 autres Invest et Study.
Cependant on peut penser que cette stratégie, si elle est bien menée, contribuera à créer une communauté grand public autour de l’image de la ville.
Cela a été le pari réussi dans les années 90 avec les Allumés. Le fait que la gestion de cette nouvelle structure soit confiée à Jean Blaise, l’agitateur culturel créateur de ces Allumés et de la biennale Estuaire milite plutôt dans ce sens.
Il s’agit de redonner un nouveau souffle à un bouillonnement culturel dont Nantes s’est fait une spécialité. Lors de sa conférence de presse, Jean Marc Ayrault précise qu’ « il faut penser à l’évolution de la politique culturelle de Nantes, préparer la montée en puissance de nouveaux lieux (Grand musée d’Art de Nantes, La Fabrique -nouvelle salle dédiée aux musiques actuelles,ndlr-) ; attirer de nouveau talents, se lancer dans de nouvelles aventures, à nulles autres pareilles. Ces nouveaux talents nous entendons les soutenir, pour qu’ils inventent de nouvelles pratiques artistiques culturelles, dans le droit fil de notre histoire, de notre identité, de l’ambition nantaise qu’il faut consolider. »
A la lecture de cette information, j'ai revu les belles images de mon enfance qui décoraient les wagons de la SNCF, vantant les mérites des plages bretonnes.... et pas les communautés de marque que développent les villes européennes de ce début du XXIème siécle.
Alors, mauvaise pioche ou coup de génie ? Le "jeu à la nantaise" qui se caractérisait par un travail collectif pour se démarquer afin trouver le chemin des filets est mort avec les nouvelles contraintes du foot moderne. Le Fooball Club de Nantes est passé des coupes européennes à la 2° division ...  Nantes saura-t-elle recréer une communauté attractive pour atteindre son but de devenir une vraie ville européenne ?

mercredi 3 février 2010

Aéroflorale


Lu ce matin, dans Presse-Océan, le journal nantais :

"L'ingéniosité nantaise ne cesse de s'exporter... Après le bateau-lavoir de Nantes envoyé l'été dernier en Corée du Sud, c'est au tour de l'Aéroflorale, une drôle de serre volante, de s'envoler pour Taïwan, à Taipei très exactement, à l'occasion d'un salon d'ornementations florales, au mois d'août prochain. Cet objet insolite a été conçu par François Delarozière et son association de constructeurs La Machine, la même année que le bateau-lavoir (par le même constructeur sur une idée de Pierre Oréfice), en pleines Floralies 2004.

La serre volante appartient au Service des espaces verts et de l'environnement de la ville de Nantes (Seve). Elle a navigué dans divers lieux, dont Chaumont en 2007 (festival des jardins sur le thème « Mobiles ! Des jardins pour un monde en mouvement ») et Toulouse en octobre dernier. ....

....Et demain ? « Cette « aéroflorale » a été prévue pour voyager », explique Jacques Soignon, directeur des espaces verts de la ville de Nantes. « Elle est végétalisée et montre la biodiversité. Nous avons effectivement une destination asiatique dans le cadre de nos missions. C'est une façon d'illustrer le savoir-faire nantais. Tout est en train de se caler »....

....La ville de Taipei à Taiwan devrait en prendre plein les mirettes avec l'arrivée de ce jardin volant !

Stéphane Pajot - Presse-Océan

La marque de ville se construit aussi autour de l'imaginaire et des histoires qui sont racontées. Nantes sait utiliser un imaginaire issu de Jules Verne pour démontrer sa capacité à innover, au delà de l'éléphant mécanique de l'Ile de Nantes.
C'est la mise en oeuvre du principe d'utilisation des forces du passé que j'ai retrouvé dans un article récent de City Mayors consacré au city branding .
S'il s'agit de tirer ses forces des traces du passé, à l'exemple de Rome cité dans l'article, il est cependant nécessaire de les rattacher au présent.
En ce sens la fête des lumières développée par Lyon me parait plus emblématique. Comment à partir d'une tradition retrouvée, mettre en valeur les savoirs d'aujourd'hui et mobiliser la ville autour de ce mélange de passé et de futur.

mercredi 27 janvier 2010

La Passion au service du développement territorial


Du mercredi 27 janvier au dimanche 31 janvier 2010, la Folle journée, invite Frédéric Chopin à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.
La Folle Journée est un festival de musique classique organisé annuellement à Nantes depuis 15 ans, fin janvier ou début février, du mercredi au dimanche. Chaque année, une période ou un compositeur et son entourage sont mis en exergue dans les quelques 300 concerts proposés.
Créé en 1995 par René Martin, ce festival tente d'ouvrir la musique classique à un public élargi, initié ou non, en proposant des concerts courts, n’excédant pas le plus souvent 45 minutes. Le prix des places se veut abordable au plus grand nombre et l'unicité de lieu à la Cité Internationale des Congrès de Nantes participe à l'ambiance résolument festive. Les huit salles d'une capacité d'accueil respectivement de 1900, 800, 450, 400, 300, 200, 120 et 80 places (soit un total de 4250), les deux salons et la grande halle sont rebaptisées chaque année, portant un nom en rapport aux thèmes abordés ou aux compositeurs invités.
La programmation générale de La Folle Journée est un véritable casse tête pour René Martin et son équipe du CRÉA : planifier quelques 300 concerts sur cinq jours dans les différentes salles, gérer l'alternance des orchestres, les passages d'une salle à l'autre, l'intendance des musiciens, la gestion du matériel, réguler les mouvements du public dans la cité (en évitant les engorgements), proposer des animations de qualité sur le kiosque de la grande halle, pallier à une absence, une déficience…
Ce savoir faire hautement technique acquis avec l'expérience a permis d'exporter la manifestation et ainsi de participer au rayonnement international de Nantes.
La Folle Journée a ainsi été exportée à : Lisbonne(de 2000 à 2006), Bilbao depuis 2002, Tokyo depuis 2005, Rio de Janeiro depuis 2007, Kanazawa depuis 2008. Chopin va permettre cette année de nouer des relations avec la Pologne.
Le succès croissant de La Folle Journée s’explique par :
• La rigueur et l’intelligence de la programmation réalisée par le directeur artistique, René Martin et son équipe
• L’exigence extrême qui bouscule les habitudes des concerts traditionnels, tout en respectant la qualité musicale et les attentes du public, qu’il soit inexpérimenté ou mélomane
• Le savoir faire des équipes de la SEM Folle Journée, du CREA et de la Cité Internationale des Congrès de Nantes
• L’adaptabilité du lieu exceptionnel unique qui peut accueiller sur 5 jours, plus de 281 concerts, 1700 musiciens enthousiastes en contact direct avec les spectateurs
• L’investissement de l’ensemble des partenaires officiels, institutionnels, médias et privés
• Les liens tissés avec les partenaires hôteliers, restaurateurs, transporteurs, commerçants qui assurent, en plus d’un accueil de qualité durant la manifestation, une communication efficace et une réelle promotion en amont de la Folle Journée

Cet exemple démontre comment la passion d'un seul homme peut mobiliser tout un territoire autour de la réussite d'un évenement et participer à la reconnaissance internationale d'une métropole.

vendredi 16 octobre 2009

en chansons


Je suis fasciné par les initiatives privées qui, sans toujours en être conscientes, font beaucoup plus pour le branding et la renommée d'une ville que toutes les campagnes des collectivités.

Dernier exemple en date, trouvé ce matin dans un journal local, une chanson intitulée sobrement "Nantes" renoue ainsi avec la tradition des siècles passés.

En effet Nantes était, avant le début du XXème siécle, une des villes les plus présentes dans les chansons, tant dans le répertoire populaire terrien, que bien sûr dans les chansons de marins qui ont véhiculé son nom dans le monde entier.

La "société civile" comme il est coutume de l'appeler est bien le meilleur vecteur du branding de la ville.

Deux autres exemples, parmi tant d'autres :

- l'un, local, avec la radio européenne "EuradioNantes" qui constitue une illustration parfaite de ce principe. De la réaction de colère d'une journaliste au "Non" français au référendum européen est né cette radio qui rassemble des jeunes journalistes de différents pays de l'UE, venus compléter leur formation. A terme, si Nantes sait maintenir et favoriser cette initiative, cela constituera un réseau sans égal dans les médias européens.

- l'autre, national, avec la série télé "Plus belle la vie" qui fait une pub extraordinaire pour Marseille et son quartier du Mistral (avec tous les produits dérivés : livre de recettes, histoires, ...)

J'ai la certitude que les campagnes du type "invest in Reims" qui pourtant cartonne bien en ce moment sur Canal+, ne rendent pas la moitié du jus de ces initiatives.


Mais comment susciter ces initiatives et surtout comment accepter de ne pas les maitriser totalement, voilà un beau sujet d'études.

Car, pour reprendre la conclusion du journaliste dans l'article cité : "En émettant un petit regret qui nous hante un tantinet. Le fait que Nantes ne soit citée que pour la rime et non pour ce qu'elle aurait pu représenter dans l'imaginaire d'un chanteur. Barbara, reviens-nous! " , le risque est que les retombées en matière de renommée ne soit pas ceux qui auraient pu être souhaités par les décideurs politiques.

Mais sans risque pas de vie ... et pourquoi aller s'installer dans une ville morte ?

vendredi 4 septembre 2009

GUIDE INDIGÈNE DE (Dé)TOURISME

Le (dé)tourisme est une notion qui (dé)tourne le vrai guide touristique.
Et pourtant, à y regarder de plus près... les auteurs de ce guide connaissent manifestement très bien leur(s) ville(s), et s'ils (dé)tournent le langage officiel, c'est au final, quand même un attachement profond et viscéral au territoire qui transpire à travers leur oeuvre.
Cette superbe initiative, off comme elle se qualifie elle-même, vaut toutes les déclarations d'amour et tous les guides des collectivités.
Ce que ne disent pas les city marketers est parfois plus important que leurs publications sur papier glacé.
Les éditions à la criée, nantes-rezé ont fait paraitre le 12 juin dernier le premier ...GUIDE INDIGÈNE DE (DÉ)TOURISME DE NANTE-S ET SAINT-NAZAIRE
Un objet littéraire, textuel et iconographique. Un objet déjà collector - le off d’Estuaire 2009. Un livre à signature collective, le bureau de la main d’oeuvre indigène, c’est une cinquantaine de contributeurs de tous poils.
Un objet artisanal à prix poche (8€), une rareté entre découverte,parcours, paysage, immersion, amour et politique, autour de nos deux villes et de la Loire-Atlantique, oh la la, pardon, de laLoire-Inférieure !
Guide discret, sensible et collectif, à la croisée de ces natifs, naïfs et adoptés, gens de partout pratiquant les lieux d’ici, migrants, touristes, voyageurs qui courent les rues, battent la
campagne et fendent les flots. Un ovni littéraire et géographique

Amener toutes sortes de gens dans des lieux avec un sacré bon bouquin bourré de trouvailles et d’idées.
LETOMBERDANSLEPANNEAU : le lecteur trouvera aussi de nombreuses fausses informations, territoires absurdes et promenades fantaisistes,six chapitres nazairo-nantais qui carburent aux flagrants délires, aux premier mai annualisés ...
Le guide indigène de (dé)tourisme de Nante-s et Saint-Nazaire, tiré à 1500 exemplaires, est disponible dans les bonnes librairies du département, dans un certain nombre de kiosques et
de cafés éthylo-culturels, auprès d’associations ami-es

Il tente d’exposer ce (dé)tourisme, dont vous avez compris qu’il entretient quelques rapport avec la réalité de tous les jours comme avec la réalité de nos rêves.
Bref, cela ne ressemble vraiment à rien de connu et c’est à découvrir !


Pour couronner le tout, vous pouvez télécharger sur le site la licence libre qui vous permet de vous lancer vous aussi dans le (dé)tourisme de votre ville .