mercredi 30 septembre 2009

logos ... suite (et sûrement pas fin)











Copenhague vient de se doter d'une nouvelle marque , qui se décline autour de la notion d'ouverture (open) et de possibilités : Open for You , mais aussi Open for Connections, Open for Change, Open for Tolerance, Open for Development, ...
Toute une série de déclinaisons autour de ce petit bouton : Open... Nous sommes là plutôt dans un registre qui me parait efficace, susceptible de générer une communauté.
Cette marque a été développée par un groupe de partenaires qui comprend l'agence de développement économique, l'office de tourisme et de nombreux partenaires privés et associatifs.
Elle fonctionne sur le principe de l'Open Source, c'est à dire qu'elle est très ouverte et que chacun peut s'emparer du bouton "Open" pour y mettre sa couleur, sa formule, ... Un livret d'une quinzaine de pages définit les règles d'utilisation.
Suivant le même principe d'ouverture et de réelle créativité laissée aux utilisateurs de la marque, je vous avais parlé de Belfast qui a lancé récemment son logo utilisant la lettre B en forme de coeur. Et bien maintenant, il se décline en une série de thèmes : B ... confident, B ... enterprising, B... there, B ... friendly, ...
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un logo pour ma ville


Le choix d'un logo est toujours un grand moment. Les territoires n'échappent pas à la règle.

Sans tomber dans l'excès et le jargon des cabinets qui flatte l'égo des décideurs sans être compréhensible par le commun des mortels, il est parfois difficile de trouver une forme simple.

Voici un bel exemple pour illustrer le trop plein d'informations à faire figurer dans un logo "signifiant" :
les 12 carrés sont censés représenter les 12 communes qui forment l'agglomération,
Les carrés verts qui entourent le rouge sont là pour montrer qu'il y a des parcs,
Le bleu est là pour rappeler le ciel de Caroline et l'étoile démontre avec quel brio la créativité locale est présente à tous les coins de rue !
Si vous avez 40.000 euros à jeter par la fenêtre pour vous construire un logo, je vous conseille plutôt ce petit site, découvert par Vincent Gollain:
http://www.logo-de-ville.fr/
au moins, vous pourrez faire plusieurs essais, toujours de bon goût, avec le vocabulaire qui vous permettra de convaincre vos élus.

lundi 21 septembre 2009

Simple et Efficace .

Liverpool, s'est dotée d'un nouveau logo !
C'est ce qui peut apparaitre comme le plus visible dans la mise en place d'une communauté de marque.
Et pourtant ce logo n'est que la partie émergée de l'iceberg que constitue justement la marque. Prenons l'exemple de Liverpool . Tout d'abord, en l'occurence, qui est Liverpool ?
Cette marque est lancée par un consortium appelé Liverpool Vision , agence de développement économique dont les principaux partenaires sont :
la ville de Liverpool , l'agence régionale de développement du Nord Ouest (NDA), et une agence d'habitat social et de régénération urbaine (H&CA).

10 personnes participent au Conseil d'Administration de Liverpool Vision : 3 représentent la ville: le Maire, le président du Conseil Municipal et le président du groupe d'opposition, 1 représentant de NDA, 1 représentant de H&CA, 5 représentants des milieux économiques).
Il y a donc parité entre les représentants de la "société civile" et les représentants des structures administratives.
La représentation politique est équilibrée avec la présence des deux leaders de la majorité et de l'opposition au sein du Conseil Municipal.

Liverpool Vision gère, en plus de la marque de ville, 9 autres marques sur des thématiques spécifiques (design, projet lumière, jeunes entrepreneurs, ...)

Comment fonctionne la marque ?
Un site très simple qui donne des témoignages de personnes de la communauté sur leur choix de Liverpool pour y vivre, y étudier ou visiter.

Ce site permet, pour les membres dûment inscrits, de télécharger les logos (avec le choix du format (JPG ou EPS), de la couleur ( 5 couleurs en bicolore Noir et bleu, vert, violet, rouge ou orange; 2 en noir et blanc ou blanc et noir, 10 couleurs en monocolore foncées ou claires) .

Pour pouvoir télécharger un logo, vous devez indiquer l'usage qui en sera fait et la diffusion prévue. Vous pouvez bien entendu charger également la charte graphique et les règles d'utilisation du logo.

Il faut ajouter également quelques argumentaires par des ambassadeurs de la marque et par une Web TV .
Et that's all, folks !
Voilà une initiative simple, sans grand frais (l'ensemble de la mise en place de la marque aurait couté £110.000 (au cours dévalué de la livre, cela fait à peu près 120.000€) qui permet de démarrer efficacement l'animation d'une communauté.

vendredi 11 septembre 2009

mon 1cm2 à Amsterdam


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Et bien voilà, j'ai reçu ce matin mon petit porte clé avec un peu de terre provenant du cm2 que m'offre I amsterdam Business.
Je sais maintenant localiser ce cm2 (au sein d'une zone plutôt sympa. J'y cotoie Cisco et Adidas , je n'ai qu'un pas à faire pour aller voir jouer l'Ajax ou écouter un concert à l'Arena).
J'avais le choix entre rester anonyme ou commencer à m'insérer dans le réseau social des prospects.
Devinez l'option qui m'a séduite .



vendredi 4 septembre 2009

GUIDE INDIGÈNE DE (Dé)TOURISME

Le (dé)tourisme est une notion qui (dé)tourne le vrai guide touristique.
Et pourtant, à y regarder de plus près... les auteurs de ce guide connaissent manifestement très bien leur(s) ville(s), et s'ils (dé)tournent le langage officiel, c'est au final, quand même un attachement profond et viscéral au territoire qui transpire à travers leur oeuvre.
Cette superbe initiative, off comme elle se qualifie elle-même, vaut toutes les déclarations d'amour et tous les guides des collectivités.
Ce que ne disent pas les city marketers est parfois plus important que leurs publications sur papier glacé.
Les éditions à la criée, nantes-rezé ont fait paraitre le 12 juin dernier le premier ...GUIDE INDIGÈNE DE (DÉ)TOURISME DE NANTE-S ET SAINT-NAZAIRE
Un objet littéraire, textuel et iconographique. Un objet déjà collector - le off d’Estuaire 2009. Un livre à signature collective, le bureau de la main d’oeuvre indigène, c’est une cinquantaine de contributeurs de tous poils.
Un objet artisanal à prix poche (8€), une rareté entre découverte,parcours, paysage, immersion, amour et politique, autour de nos deux villes et de la Loire-Atlantique, oh la la, pardon, de laLoire-Inférieure !
Guide discret, sensible et collectif, à la croisée de ces natifs, naïfs et adoptés, gens de partout pratiquant les lieux d’ici, migrants, touristes, voyageurs qui courent les rues, battent la
campagne et fendent les flots. Un ovni littéraire et géographique

Amener toutes sortes de gens dans des lieux avec un sacré bon bouquin bourré de trouvailles et d’idées.
LETOMBERDANSLEPANNEAU : le lecteur trouvera aussi de nombreuses fausses informations, territoires absurdes et promenades fantaisistes,six chapitres nazairo-nantais qui carburent aux flagrants délires, aux premier mai annualisés ...
Le guide indigène de (dé)tourisme de Nante-s et Saint-Nazaire, tiré à 1500 exemplaires, est disponible dans les bonnes librairies du département, dans un certain nombre de kiosques et
de cafés éthylo-culturels, auprès d’associations ami-es

Il tente d’exposer ce (dé)tourisme, dont vous avez compris qu’il entretient quelques rapport avec la réalité de tous les jours comme avec la réalité de nos rêves.
Bref, cela ne ressemble vraiment à rien de connu et c’est à découvrir !


Pour couronner le tout, vous pouvez télécharger sur le site la licence libre qui vous permet de vous lancer vous aussi dans le (dé)tourisme de votre ville .